SOLITUDE
Un petit matin, chez Tante Quiche, où nous prenions nos petits déjeuners.
Un bar branché écolo, rue du Centre près du métro Charlevoix, quartier de la Pointe-Saint-Charles, lieu de notre résidence, un quartier populaire investi par des bobos écolos.
Un vieux consommateur perdu dans ses pensées. |
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INDIFFÉRENCE
Le square Riopelle, près du centre des Congrès bariolé.
Un clochard âgé délaissé par des touristes et, pas loin, la statue de bronze de Riopelle, le regard tourné également de l'autre côté. |
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ABANDON DE SOI
Le long du canal Lachine séparant les deux quartiers d'Atwater et ses lofts de friches industrielles recyclées pour les bobos et de la Pointe-Saint-Charles, historiquement plus ouvrier.
Un pochetron aperçu du matin au soir pendant au moins 4 jours, près de la passerelle Atwater, côté pauvre Charlevoix. |
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REPLI ou ISOLEMENT
Le Métro de Montréal, ses 3 lignes et ses 68 stations qui sillonnent la majeure partie de la ville et la foule bigarrée et diverse de ses usagers.
Deux jeunes absorbe;s dans la lecture de leurs smartphones. |
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EMPRISONNEMENTS
Sous le pont Jacques-Cartier côté Montréal Est, rive gauche du Saint-Laurent, l'ancienne prison des Patriotes, la maison du directeur...
Des Patriotes aux automobilistes, tous emprisonnés, entre pierre et fer, clin d'œil du fauteuil délaissé, un encombrant classique des trottoirs de la ville. |
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RÉDEMPTION
Nord du Parc des Rapides du Saint-Laurent, sud de la ville, quartier LaSalle.
Un sportif affrontant les bosses du fleuve dans son kayack court passe et repasse près d'une blonde qui lit et bronze sur les rochers,
Après plusieurs passages, il l'aborde sous un prétexte inconnu de nous. Ils échangent ensuite leurs ccordonnées.
Un Speed-dating aux Rapides, en plein nature, loin de la ville qui affiche quelques buildings au loin. |
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AGITATION
Le long du parcours santé du canal Lachine, au niveau de la passerelle Atwater, en face du marché du même nom.
Une maman en roller courant en poussant le landau de son bébé. |
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MECANISATION
Le parcours santé du canal Lachine, qui va jusqu'au Vieux-Port, longe les bassins Peel et ses infrastructures ferroviaires et industrielles.
Toutes sortes de sportifs se croisent : piétons, cyclistes, joggeurs ou même vieux mécanisés à chaises roulantes électriques.
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LES FANTÔMES DE COUBERTIN
Au croisement Coubertin/Boulevard Pie-IX, près du métro, du quartier Hochelaga-Maisonneuve dominé par l'espace olympique, l'alignement des habitations collectives offre toutes sortes de logements à louer en cette fin de juin (tous les déménagements se font le 1er juillet).
Nous visitons une immeuble et un Chinois venu nous faire visiter les lieux, peine à retrouver le code du portier électronique.
L'immeuble délabré semble presque une maison hantée et s'oppose à l'architecture moderne et immense du stade.
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EXHIBITIONS
Dans le parc Jean-Drapeau aux multiples vestiges des pavillons de l'exposition universelle de 1967 L'Homme de Calder zèbre le ciel de ses poutrelles métalliques sur fond de centre -ville et ses gratte-ciel.
Un SDF (ou même peut-être un sportif) se lavait dans l'eau d'une cascade, sous les arbres, le torse nu.
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LA FAUNE URBAINE
Quartier de la Pointe-Saint-Charles, près du métro Charlevoix, dans la rue de notre logement.
Notre voisin le Français-jardinier bénévole urbain avec qui nous avons sympathisé le matin, quand il nous voyait partir vers nos sorties en ville, lui restant près de son jardinet.
Les fouineurs de poubelles posées sur les trottoirs, humains recycleurs ou animaux dénaturés s'alimentant des restes de la ville : moufette, écureuil, blaireau etc. (selon le Français on peut entendre des coyotes hurlant le soir ).
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LES SAUVEURS DU MONDE
Rue Sainte-Catherine, la cathédrale Christ-Church écrasée par la proximité des buildings, particulièrement celui de KPMG et ses façades de verre.
Près de la porte d'accès des galeries commerciales souterraines du RÉSO, un mendiant tend la main portant un panneau indiquant qu'il a sauvé le monde des extra-terrestres et qui demande, en souriant, 2 $ pour cette action.
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